LES CONSÉQUENCES DE LA CONVERSION CONSTANTIN

Conséquences de la conversion de Constantin.

Le Christianisme étant devenu la religion officielle de l’état, les païens entrèrent en masse dans l’Église à la suite de l’Empereur, mais sans être réellement convertis. Ils apportèrent avec eux des idoles, des habitudes, des pratiques erronées, grossières, superstitieuses. L’Église chrétienne perdit par suite bien vite de sa pureté et de sa fidélité. D’autre part, le contact prolongé avec les peuples barbares qui envahirent l’Empire romain vint diminuer aussi sa spiritualité.

Nous assistons pendant cette période à la formation du Catholicisme romain qui manifeste cette déviation de la religion chrétienne et nous apparaît comme infidèle à Jésus-Christ et à l’Église primitive.

Le Clergé, voué au célibat, formant une caste tout à fait à part, régente les laïques et devient l’intermédiaire nécessaire entre Dieu et les hommes. Les évêques de Rome, sous le nom de papes. veulent dominer le pourvoir civil (Grégoire VII, Innocent IlI, Boniface VIII) et diriger souverainement l’Église tout entière.

Tout en admettant la suprématie du pape, l’Église catholique reconnut l’autorisé souveraine des conciles Jusqu’en 1810. L’un des plus célèbres est le Concile de Trente ((541). Mais les Conciles furent rarement convoqués et Ils ont été supprimés en principe et en fait par le Concile du Vatican (181O) qui décréta l’infaillibilité du pape.

A plusieurs reprises, le trône pontifical est occupé par des papes indignes qui ne font qu’augmenter le désordre de I’ Eglise (les Borgia. Les prétentions de la papauté provoquèrent le schisme d’Orient. L’Église d’Orient, surnommée grecque ou orthodoxe se constitue à part sous la direction du patriarche de Constantinople. rival du pape de Rome (1054).

Les doctrines ou dogmes catholiques sont promulgués par des Conciles et imposés aux fidèles qui n’ont pas le droit de les discuter. Plusieurs de ces doctrines,subtiles voulant expliquer l’inexplicable(Trinite, deux natures du Christ). Erronées ou formées de représentations grossières (personnalité du diable, purgatoire, assomption de la Vierge, transsubstantiation, action magique des sacrements, confession obligatoire, indulgences, autorité absolue du prêtre, etc.) sont à l’opposé des principes si simples, si vivants et si profondément religieux de Jésus-Christ.

NB: Je ne prétends pas cependant que tous les dogmes du catholicisme soient tous dénues de vérités spirituelles. Ceux qui s’écartent de ces doctrines réputées seules orthodoxes sont déclarés hérétiques, excommuniés et persécutés sans pitié.

Le culte se revêt de formes Pompeuses (autels cierges, autels et chapelles richement décorés, vêtements sacerdotaux). Célébré en latin, dans une langue que le peuple ne tarde pas à ne plus comprendre, il prend de plus en plus une tournure liturgique, rituelle et superstitieuse. On se met à vénérer les images, les statues, les reliques; on institue des pèlerinages; on multiplie les fêtes. La prière se transforme en récitation mécanique (chapelet litanies). La prédication est délaissée et finalement supprimée. Au lieu d’adorer Dieu, on s’adresse de préférence à la Vierge et aux Saints, jugés plus accessibles. Le culte se concentre surtout dans la Messe qui prend une grande importance, par suite du caractère miraculeux donné à la Sainte-Cène.

Sous l’influence païenne, la Cène, cérémonie symbolique à l’origine, se matérialise et finit par prendre un caractère purement magique. Le vin de la Communion, enlevé aux laïques, le pain, remplacé par I”hostie sont censés, après la cérémonie liturgique effectuée par le prêtre, devenir réellement corps et sang de Jésus- Christ (transsubstantiation). Ce sacrifice du Christ, soi-disant réalisé à nouveau sur l’autel (eucharistie), devient le centre du culte. On pense que la messe dite à l’intention de telle ou telle personne, peut servir à expier les péchés des vivants et aussi à libérer les âmes retenues dans le purgatoire. Le baptême, administré aux petits enfants, est censé enlever le péché originel et, dès lors, est regardé comme nécessaire au salut.

Cinq autres Sacrements sont ajoutés au Baptême et à l’Eucharistie : la Continuation, la Pénitence, l’Extrême onction, l’ordination (des prêtres), le Mariage.

Le Moyen Age croît que l’idéal chrétien est représenté par l’idéal monastique. De là deux morales : une, supérieure, pratiquée par les prêtres et surtout par les moines; l’autre, inférieure, à l’usage des laïques. L’Église se figure que ceux qui pratiquent la morale supérieure font plus que leur devoir (œuvres surérogatoires) et acquièrent des mérites qu’elle reverse sur les simples fidèles, sous la forme d’indulgences.

Le salut devient une affaire de calcul et de commerce. La pratique des dévotions extérieures remplace la foi du cœur.

Si la peur de l’enfer terrorise les consciences, le formalisme les endort, et l’ignorance rend les âmes serviles et superstitieuses. La morale évangélique pure, désintéressée, avec ses exigences et ses saintes joies, s’évanouit.

Pendant cette période, l’Église catholique a compté quelques grands noms. Dans le monde grec : Eusèbe (270-340), Athanase (296.373), Jean Chrysostôme (347-407). Dons le monde latin: Jérôme (331-420), Ambroise (340-397) et surtout Saint-Augustin(354-430). Plus tard il faut signaler: Alcuin (735.804), Jean Scot Erigène (9e siècle): Anselme de Cantorbéry (1033-1109), Abélard (1079-1142), Saint François d’Assise (1182-12261), Thomas d’Aquin (1226-1274).

Il est juste de reconnaître que l’Église catholique s’est efforce de discipliner Ies peuples barbares. Elle a aussi ouvert des écoles. inspiré les Croisades, élevé de magnifiques cathédrales(arts byzantin,roman, gothique). Elle a voulu adoucir les mœurs féodales (Trêve de Dieu, Chevalerie).

L’Église voit se dresser contre elle des hommes et des groupes d’hommes qui dénoncent ses erreurs et ses abus. Tous s’appuient sur la Bible qui est à la fois, leur nourriture spirituelle et leur moyen de défense. Les Albigeois dans le Midi de la France, les Pauvres de Lyon, avec leur chef Pierre Valdo, les Vaudols dans les Alpes du Piémont et du Dauphiné, forment des mouvements religieux réprimés par le fer et le feu. II y eut aussi des protestations individuelles: Jean Wiclef (1324-1384) en Angleterre, Jean Russ et Jérôme de Prague en Bohême, tous les deux brûlés à Constance, I’un en 1415, l’autre en 1416. – Savonarole, en Italie, brûlé à Florence, en 1498.

ce que les gens disent de levez les yeux
MEITE IBOURAHIMA

MEITE IBOURAHIMA

Missionnaire

Merci LEVEZ LES YEUX pour le soutien que vous nous avez apporté pendant le séjour de ma femme en Cote d'Ivoire. Entant que missionnaire, il faut encourager de telles initiatives qui valorisent le ministère du Missionnaire
NGOMBA JEAN

NGOMBA JEAN

Coordinateur national C.R.D

Il faut reconnaître que LEVEZ LES YEUX est une révolution dans le milieu chrétien. Pour la première fois en Afrique on a une plateforme virtuelle qui regroupe les missionnaires pour mieux prendre soin d'eux. Merci Seigneur
ARTHUR N'GUESSAN CARINDAL

ARTHUR N'GUESSAN CARINDAL

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